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Division Suivi Evaluation Activités 2023

Atelier de finalisation du Rapport national sur la situation sociodémographique du Mali en 2020 et 2021

A travers une analyse de la situation, sociodémographiques du Mali, à la lumière des interrelations entre tendances démographiques et socioéconomiques, le Rapport national met en évidence les grands défis pour le pays en matière de population, genre et développement etc. Les principaux thèmes abordés, les nombreuses sources statistiques actualisées auxquelles elles se reflètent, font de ce document une source indispensable d’informations qui offre l’opportunité aux planificateurs et aux décideurs de disposer de données fiables pour orienter leur prise de décision dans la planification du développement.

C’est ainsi que la DNP a initié d’élaborer le rapport national sur la Situation sociodémographique du Mali en 2020-2021.  Ce rapport s’inspire des indicateurs de l’EDSM 2018 et les différentes enquêtes pour évaluer les résultats atteints par le Pays et l’impact de leurs implications politiques sur l’atteinte des objectifs.

Son objectif est de mettre en évidence les grands défis pour le Mali en matière  de population, genre et développement, à partir d’une analyse critique de la situation sociodémographique en terme d’orientation politique, d’offre et de demande des services sociaux de base.

Les résultats obtenus montrent qu’en 2020, la population malienne est estimée à 20 537 000 habitants et à 21 112 000 habitants en 2021, mais   la structure par âge de la population malienne suit toujours son ancienne tendance, car elle est caractérisée par une forte proportion de jeune à l’instar des années précédentes avec une pyramide des âges qui possède une base large.

La population totale est composée de 47,01% de personnes de moins de 15 ans qui représente l’essentiel des personnes inactives. Les tendances démographiques observées et projetées suggèrent que la structure par âge de la population malienne (et donc le ratio de dépendance) ne devrait pas changer de manière singulière au cours des prochaines décennies en raison surtout de la dynamique de la fécondité et de l’espérance de vie.

L’analyse de la natalité et de la fécondité au Mali  montre une forte aspiration des couples à des descendances nombreuses, des comportements procréateurs variant selon les caractéristiques des femmes et une entrée en vie féconde précoce. En effet, le taux de natalité au Mali est de 39‰ en 2018 contre 38,7‰ en 2012-2013. Ce taux est plus élevé en milieu rural (44,1‰) qu’en milieu urbain (40,1‰). Bien qu’en baisse lente, la fécondité au Mali demeure parmi les plus élevées au monde.

Le taux de morbidité en 2021 est   de 30 % (EMOP 2021). Les personnes âgées (60 ans et plus) et les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés par le phénomène (45,2% et 39,2% respectivement).

En ce qui concerne la migration, le Mali est l’un des principaux chemins empruntés par les candidats à la migration en Afrique de l’Ouest (nationaux et étrangers)  à cause de sa position géographique et de l’existence de réseaux de passeurs. En outre, le Mali se présente comme étant au carrefour des axes marchands, culturels et de mobilités de la région. Les migrations au Mali sont d’ordres économiques et de quête d’opportunités d’emploi, 89% des émigrants étant des migrants économiques (Organisation Internationale pour la Migration (OIM), 2020).

Dans le domaine de l’économie, la croissance économique est passée de -1,2 % en 2020 à 3,1% en 2021 soutenue par la reprise des activités économiques suite à l’ouverture des frontières terrestres et aéroportuaires après des périodes difficiles de la crise sanitaire de la COVID-19, par le niveau de production du coton obtenu lors de la campagne 2021 et par la réduction de l’insécurité dans certaines zones de production.

Le taux de croissance du secteur primaire a connu une augmentation et est passé de -4,3% en 2020 à 2,4% en 2021. Quant au secteur secondaire, il reste stagné à -0,1% pour 2021 et 2020. Cet état de fait s’explique en partie par la baisse des activités des sous branches métallurgies fonderies et les industries textiles qui sont respectivement passées de 0,1 % et -5,6% en 2020 à -3,4% et -8,5% en 2021 et de l’augmentation de la sous branche BTP qui passe de -3,0% en 2020 à 4,0% en 2021.

Pour la couverture de la dépendance économique, le ratio de soutien économique est évalué à 0,406 (0,41 soit 41%).

L’analyse de la santé mère-enfant représente une priorité gouvernementale. En effet avec un taux de natalité de 40,9 naissances pour 1000 habitants et une mortalité maternelle  estimée à 325 décès pour 100 000 naissances vivantes (EDSM VI 2018), les pouvoirs publics démontrent leur engagement aujourd’hui au travers de lois et engagements dans des programmes visant à réduire les taux de mortalités.

On constate une légère augmentation du taux d’utilisation des services PF de 2020 à 2021 avec respectivement 12,7 et 12,9. Les besoins non satisfaits en matière de planification familiale représentent 17% avec 32% à Kidal, suivis des régions de Mopti et Kayes avec respectivement 29% et 28%. L’accès à l’eau potable est légèrement satisfaisant en 2021 par rapport à 2020 (70,9% contre 69,6%).

 

En matière d’éducation, l’accès au préscolaire a évolué de 6,40% en 2017 à 8,26% en 2020. Il a connu une diminution d’environ 1,12% entre 2020 et 2021. Le Taux Brut d’Admission (TBA)  au fondamental 2 a diminué de 2017 (46.20%) à 2021 (38.55%). Il en est de même chez les garçons (49.80% à 39.54%) chez les filles (42.7% à 37.51%).  L’indice de parité a diminué entre 2017 et 2021. Au niveau secondaire, on peut noter une constante évolution du Taux Brut de Scolarisation  (TBS) de 2017 à 2021, même s’il demeure faible et ceci fait que beaucoup d’enfants en âge de scolarisation sont laissés pour compte. Le TBS le plus élevé est enregistré dans le district de Bamako (1,61%) et le plus faible à Tombouctou (0,06%) pour une moyenne nationale de 0,58%. Au niveau de l’éducation non formel, le nombre total de centres a considérablement diminué de 2017 à  2021.

La scolarisation des enfants et en particulier le maintien des filles à l’école constitue également un moyen de profiter du dividende démographique, lorsqu’elles sont maintenues à l’école, elle développe des capacités de contribution économique et sont moins sujettes à la vulnérabilité à l’âge adulte. Dans certains établissements scolaires, le nombre de cantines scolaires créées en 2021 est de 1 574, soit une progression de 10% comparé à l’année 2020.

 

Sur  le Marché du travail, la population en âge de travailler de 2020 est de 9 230 945 habitants. Elle est composée de la population en emploi (65,5%), de la population au chômage (3,1%) et le reste étant constitué de la population hors main-d’œuvre ou population inactive (30,9%). Le taux d’activité est de 69,1% en 2020, (à raison de 84,8% pour les hommes et de 55,1% pour les femmes) contre 66,7% en 2021 (avec 84,4% pour les hommes et 51,9% pour les femmes). Entre 2020 et 2021, le nombre de personnes en emploi a baissé de 0,7%. Cette baisse est due au fait que l’effectif des femmes en emploi a diminué de 118 608 entre 2020 et 2021. Ainsi, la quasi-totalité (97,1% en 2020 et 96,3% en 2021) des emplois sont informels avec respectivement 98,4% et 97,7% pour les femmes  et 96,2% et 95,4% pour les hommes. En 2020, le chômage élargi touche 334 656 maliens avec 48,4% de femmes (contre 380 610 en 2019) et de 30,5% d’urbains pour 69,5% de ruraux.

Comparativement à l’année 2019, le nombre de chômeur a connu une baisse de plus de 45 000 chômeurs. Par contre, entre 2020 et 2021, le nombre de chômeur est passé de  334 656 à 489 747 chômeurs, soit une hausse de 46,3%. Le taux de chômage est estimé à 7,5% en 2021 contre 5,2% en 2020.

Dans le domaine du renforcement de la Solidarité  et de lutte contre l’exclusion, sur les 28 103 personnes handicapées enregistrées, 6 101 ont été appuyées en 2020 (3 427 femmes et 2 674 hommes). Selon le type d’handicap appuyé, les handicaps moteurs et les visuels viennent en tête avec respectivement 1 638 et 1 612. Sur un total de 447 personnes de petite taille enregistrées, 129 ont été appuyées. Aussi,  des actions humanitaires se poursuivent dans une optique de rétablissement des conditions de satisfaction des besoins fondamentaux et s’achève par un ensemble d’actions d’accompagnement des victimes en vue de rétablir et de consolider une nouvelle situation normale.

Dans le domaine du genre, aucun texte spécifique concernant les VBG et les PTN n’a été adopté entre 2021 et 2022.

En matière de la Paix et sécurité, en 2020, 15,72% de recrutement  ont concerné les femmes à la police et 20,54%  pour les femmes à la protection civile. Sur les 686 agents de prison du Mali, 142 sont de Koulikoro, 96 de la Maison Centrale d’Arrêt (MCA) de Bamako, 91 sont de Sikasso et 76 de Ségou.

Enfin, en 2021,  le nombre de volontaires mis à disposition est passé à quarante (40) intervenants dans la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, les violences basées sur le genre et la planification familiale. En 2021, le Mali comptait quarante-quatre (44) fédérations sportives et quarante-huit (48) en 2021 selon les rapports 2020 et 2021 de la DNSEP.

Les interrelations entre population et développement sont multiples et complexes. Elles nécessitent une bonne compréhension de la nature des liens qui existent entre les processus socio-économiques et la dynamique de population.

L’objectif général de ce rapport est de déterminer non seulement, le niveau des indicateurs sociodémographiques, mais aussi les  actions majeures menées dans le cadre  de la mise en œuvre de la Politique nationale de Population en vue de faciliter la prise de décision pour la planification du développement économique et sociale.

L’analyse des données a mis en évidence le caractère d’extrême jeunesse de la population malienne en dépit des problèmes sociaux que cette situation peut engendrer. En effet, en 2022,  47,1% de la population totale avaient moins de 15 ans, les 15-64 ans représentaient 50,6% et les 65 ans et plus représentaient 2,1% de la population totale.

L’analyse de la natalité et de la fécondité montre une forte aspiration des couples à des descendances nombreuses, des comportements procréateurs variant selon les caractéristiques des femmes et une entrée en vie féconde précoce. En effet, le taux de natalité au Mali est passé de 38,7‰ en 2012-2013 (EDSM V) contre 39‰ en 2018 EDSM VI (2018). Ce taux est plus élevé en milieu rural (44,1‰) qu’en milieu urbain (40,1‰). A titre de rappel, entre trois Enquêtes Démographiques et de Santé (EDSM III, IV, V), le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer est passé de 6,8 à 6,1enfants par femme entre 2001 et 2012. Cependant, il a augmenté légèrement entre 2012 et 2018 ; passant de 6,1 à 6,3 enfants par femme.

Quant à la morbidité et la mortalité, le taux a atteint  en 2018 23,7% (EMOP 2018). Les personnes âgées (60 ans et plus) et les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés par le phénomène (48,3% et 29,4%  respectivement). Le taux de morbidité dans les régions varie entre 55,4% (Tombouctou) et 17,2% (Ségou). La mortalité reste encore élevée malgré l’amélioration des conditions de vie des populations et l’accès aux infrastructures socio sanitaires. Au niveau infantile, il est en baisse mais reste en dessous des objectifs des cadres internationaux (Plan d’Actions de la CIPD et OMS). Selon les résultats des différentes EDSM la mortalité infantile est passée de 96‰ en 2006 à 56‰ en 2012-2013 puis à 54‰ en 2018. Quant à la mortalité infanto juvénile elle était de 191‰ en 2006 contre 159 ‰ en 2012-2013 puis à 101‰ en 2018.

Le rapport de mortalité maternelle était estimé à 582 décès pour 100 000 naissances vivantes contre 368 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012-2013 puis à 325 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes en 2018.

En outre, les résultats montrent que l’âge d’entrée en première union n’a pas subi de modification importante des générations anciennes aux plus récentes. Cet âge médian variant de 18,0 dans le groupe d’âges de 45-49 ans à 17,6 ans dans celui de 25-29 ans. L’âge médian d’entrée en première union des femmes de 25-49 ans aurait augmenté légèrement au cours des 30 dernières années, passant de 15,7 ans en 1987 à 16,5 ans en 2001 puis à 17,8 ans en 2018.

Aussi, les données révèlent un taux d’urbanisation de 44,1% en 2022 (Projections démographiques DNP) avec des disparités très poussées entre les régions. Si les régions du nord occupent près de deux-tiers du territoire, elles comptent moins de 10% de la population totale. Cette inégale répartition de la population pourrait être expliquée par plusieurs facteurs

Selon le suivi des flux migratoire au Mali de l’OIM, au cours du mois de mai 2022, 45037 mouvements migratoires ont été observés au niveau des points de suivi des flux transfrontaliers (25922 entrants au Mali par les FMP et 19115 individus quittant le Mali). Durant ce mois, les mouvements migratoires ont connu une hausse de 19% par rapport au mois précèdent. Cette hausse concerne principalement les FMP du sud, due à la forte mobilité des ressortissants burkinabés en provenance des localités en situation d’insécurité, vers les sites d’orpaillage au Mali. Les mouvements de flux à destination du Mali ont augmenté de 18% et 23% par rapport au mois d’avril. Une grande partie (plus de 73%) du flux à destination du Mali se dirige principalement à Bamako (73%) et à Sikasso (23%) et espère se rendre dans les sites d’orpaillage des régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso. Le volume des transferts des migrants a été de 507,6 milliards F CFA sur une prévision de 620 milliards F CFA en 2022, soit un taux de réalisation de 80,57%. Ce montant est en diminution par rapport à celui de 2021 qui était de 516,6 milliards de F CFA.

L’analyse réalisée sur la transition démographique et le dividende démographique montre que la transition démographique est en marche et il est plus que capital de mettre en place les jalons devant transformer cette transition démographique en bonus démographique. Il s’agit de donner les opportunités et les moyens aux populations actives en particulier les plus jeunes afin de contribuer plus efficacement à la création de la richesse.  L’indice synthétique de suivi du dividende démographique (DDMI)  33% est loin de la moyenne de 50%. Il est plus impacté négativement par les niveaux des indicateurs réseaux et territoire ainsi que le développement humain élargi.

En 2022, l’économie a enregistré une croissance positive en s’établissant à 3,7% contre 3,1% en 2021. Cela est dû en grande partie à une augmentation enregistrée au niveau du secteur primaire qui a enregistré 5,4% contre 1,5% en 2021 et du secteur secondaire avec 0,8% en 2022 contre 0,4% en 2021. Cette augmentation du secteur primaire est due à la relance du sous-secteur agriculture vivrière totale du fait de la bonne pluviométrie et de culture de remplacement des espaces précédemment servis à la production du coton.

La politique sectorielle de la santé et du développement social est marquée non seulement par l’amélioration de la santé des populations, l’extension de la couverture sanitaire, la recherche d’une plus grande viabilité et de performance du système de santé, mais aussi par la réalisation des actions humanitaires et du développement social.

Durant l’année 2022, les besoins humanitaires ont considérablement augmenté dans un contexte marqué par l’insécurité, des combats et attaques sporadiques se sont poursuivis dans plusieurs localités du pays. Cette situation est encore aggravée par les retombées économiques de la COVID 19, et la hausse des prix alimentaires à l’échelle mondiale. Des déplacements de courte durée ont continué à être signalés dans différentes régions du pays. Lors de l’opération de collecte et de la mise à jour des données menée en décembre 2022, un total de 412 387 PDI a été identifié. A la fin de l’année 2022, une proportion de personnes déplacées internes vivait encore dans les centres urbains du pays dans des conditions de protection et d’assistance inadéquate, le reste de la population déplacée étant dispersée dans les zones rurales, dans les familles d’accueil ou sur les sites auto installés.

L’analyse de la situation en termes d’éducation fait ressortir les actions de renforcement des capacités d’accueil du système éducatif par la construction et/ou la réhabilitation et l’équipement d’infrastructures scolaires et universitaires, le renforcement des capacités d’accueil de la formation professionnelle par la construction et/ou la réhabilitation de centres de formation professionnelle et leurs équipements, la scolarisation des enfants hors école à travers le développement d’alternatives éducatives, la promotion de l’égalité et de l’équité d’accès à l’éducation pour tous, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif, la promotion de l’éducation inclusive à tous les niveaux, Promotion de l’accès équitable et inclusif à une éducation de qualité pour tous et quelques défis en la matière.

Une attention particulière a été accordée à a situation du marché de travail. En 2022, la population en âge de travailler est de 9 942 159 habitants. Elle est composée de la population en emploi (63%), de la population au chômage (4,2%) et le reste étant constitué de la population inactive (32,8%). Parmi les hommes, plus de huit personnes en âge de travailler sur dix (79,9%) étaient en emploi et 16,1% sont des inactifs. Moins de la moitié (48,7%) des femmes en âge de travailler sont en emploi et 46,9% des inactives. La proportion des femmes au chômage sur l’ensemble des femmes en âge de travailler est de 4,4% contre 4,1% de celle des hommes.

L’analyse du genre et le statut de la femme montre qu’en 2022, à défaut de non adoption de texte spécifique concernant les violences basées sur le genre (VBG) et les pratiques traditionnelles néfastes (PTN), des conventions ont été signées. Mais celles-ci ne sont pas harmonisées avec les textes nationaux existants, d’où la réserve de mettre dans le présent rapport.

La dimension paix et sécurité a été analysée à travers les  effectifs de la police nationale  et le nombre de personnes tuées constaté par la police nationale suite aux accidents de la circulation.

Les différents points cités  ont fait l’objet d’une série de recommandations non seulement à l’endroit de l’Etat, mais aussi aux acteurs chargés de la mise en œuvre de la Politique nationale de Population.

L’an deux mil vingt-trois, du 20 et 21 décembre, s’est tenu dans la salle de conférence de la Promotion de la Femme et de la Famille à Koulikoro, un atelier de renforcement des capacités des points focaux dans la saisie des données pour la mise à jour de la base de données population.

Organisé par le Ministère en charge des questions de population, à travers la Direction Nationale de la Population (DNP), avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la Population. L’atelier a regroupé en plus des cadres de la DNP, certaines directions nationales et CPS.

L’objectif général est d’appuyer les capacités des points focaux dans la saisie des données pour la mise à jour des données Population et développement pour les besoins de la planification du développement.

Au cours de cette formation, l’environnement du système de gestion de la base de données dont les différents éléments sont entre autres : le Paramétrage, le Cadre de résultat, le Suivi des résultats, les Etats et Rapports et les Documentations ont tous été présentés.

 

A l’issu des travaux, l’atelier a formulé les recommandations suivantes : (i) poursuivre la session de renforcement des capacités de tous les membres de la commission nationale de la population à la saisie des données dans la Base population ; (ii) fidéliser les points focaux à la saisie des données dans la Base de données de la DNP ; (iii) assurer la pérennité de la nouvelle base de données population à travers la capacité de gestion des administrateurs  et (iv) revoir la formulation de certains indicateurs de la nouvelle base de données population. 

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Du mardi 11 juillet au jeudi 13 juillet 2023 à 09 heures, s’est déroulée dans la salle de réunion du Centre national des œuvres Universitaires (CENOU) à Ségou, l’atelier de finalisation du rapport national du Mali pour la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (cipd+30) et la déclaration d’Addis Abbeba sur la Population et Développement (daapd+10) ; par le Comité national restreint de suivi des engagements de la (CIPD+25). Organisé par le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population (MUHDATP) à travers la Direction national de la Population avec l’appui technique et financier par le Fonds des Nations Unis pour le développement (UNFPA). Placée sous la présidence de Monsieur Sékou Amadou TRAORE, Directeur national de la Population, l’atelier a regroupé en plus des cadres de la DNP, toutes les structures membres du Comité national restreint de Suivi des engagements de la CIPD + 30.

L’objet de cet atelier était de finaliser et de valider le rapport national du Mali pour la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD+30) et la déclaration d’Addis Abbeba sur la Population et Développement (DAAPD+10).

Il faut noter qu’au niveau national, le suivi de la mise en œuvre de ces engagements relève de la responsabilité du ministère en charge des questions de population à travers la Direction nationale de la Population qui, a créé un comité national et un groupe technique restreint de pilotage à cet effet. 

 

Aussi la DNP en sa qualité de structure nationale chargée de la coordination, a confié le processus d’élaboration du nouveau rapport national pour la CIPD+30 et la Déclaration d’Addis Abeba pour la Population et Développement (DAAPD+10), couvrant la période 2019-2023 après celui de 2014-2018 au groupe technique restreint de pilotage.

Au cours de cet atelier, une présentation du draft du rapport national pour la Conférence Internationale sur la Population et Développement (CIPD+30) et la Déclaration d’Addis Abeba sur la Population et Développement (DAAPD+10) a été faite par le consultant commis par l’UNFPA à cet effet. Cette présentation a porté sur : (i) l’objectif de la revue ; (ii) la méthodologique  de travail; (iii) le contexte sociodémographique, économique et sociopolitique ; les différents piliers, le statut de la mise en œuvre des engagements de Nairobi. A la fin des travaux, les recommandations faites ont porté : (i) organiser une session de renforcement de capacité des membres du comité national de suivi des engagements de la CIPD+25 ; (ii) fidéliser les participants du comité national de suivi des engagements de la CIPD+25 ; (iii) accorder plus de temps à l’atelier de finalisation du rapport ; (iv) partager les informations complémentaires dans le meilleur délai au consultant.

Le mardi 25 juillet 2023, à 9 heures, s’est déroulé dans la salle de conférence de l’Hôtel Sofitex (Ex Amitié), les travaux de la réunion de validation nationale du rapport ICPD+30 et DAAPD+10.

Organisé par le Ministère en charge des questions de Population à travers la Direction nationale de la Population, avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), cette réunion a été placée sous la présidence de Monsieur Samballa Mady KANOUTE, Secrétaire Général du ministère.

L’objectif général est de valider le rapport national sur les 30 ans de la CIPD et les 10 ans de la Déclaration d’Addis Abeba sur la Population et le Développement.

L’atelier a été l’occasion de valider  le rapport avec la participation de l’ensemble des acteurs  impliqués dans la mise en œuvre des engagements. A la suite de la validation une présentation a été faite sur les prochaines étapes (suivi  du reste du processus au niveau régional par le Fonds des Nations Unies pour la Population).

Dans le cadre du suivi des engagements de la CIPD+25, trois (03) réunions du comité national de suivi des engagements de la CIPD+25 se sont tenues les mois de mars, mai et décembre, 2023, dans la salle de réunion de la Direction nationale de Population. Ces réunions ont été présidées respectivement par le Secrétaire général en charge des questions de population et le Directeur national de la Population en présence des partenaires techniques et financiers (UNFPA).

La première réunion avait pour objet  d’une part, de valider les activités supplémentaires du plan d’actions de financement et de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre des engagements du Mali sur la CIPD+25, d’autre part, les TDRs de création du Groupe technique restreint de pilotage. Quant au seconde réunion, elle avait pour objectif d’informer les participants du processus CIPD+30 et de discuter des prochaines étapes. En fin,  la troisième et dernière réunion avait pour objet, de présenter par les structures responsables, les progrès réalisés en 2023 à travers les indicateurs de suivi des engagements de la CIPD+25 et le plan d’action et de mobilisation des ressources. En plus cette réunion a été l’occasion d’identifier les difficultés rencontrées, les propositions de solution et les prochaines étapes.

Aussi, ces réunions ont permis de faire certaines recommandations notamment : (i) prendre des dispositions pour évaluer le niveau des indicateurs sur chacun des engagements ; (ii) rendre disponible les données au niveau des structures ; en fin, (iii) fidéliser les membres du comité pour le suivi des engagements.

Dans le cadre de la mise en œuvre du huitième programme de Coopération entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds des Nations Unies pour la Population, qui comporte quatre (04) effets dont la Santé Sexuelle et Reproductive, les adolescents et Jeunes, le genre et autonomisation des femmes et des filles et la dynamique de Population. La Direction nationale de la Population, l’Institut national de la Statistique, et l’Observatoire National du Dividende Démographique  en plus de la CT-CSLP doivent tous œuvrer dans ma mise en œuvre de l’effet 4, c’est-à-dire Population & Développement dont  le produit est le  renforcement des systèmes statistiques nationaux pour la production et l’utilisation de données désagrégées de haute qualité pour la formulation de politiques et le suivi des objectifs de développement durable afin de tirer profit du dividende démographique, y compris en contexte humanitaire.

Pour assurer la  coordination du produit, la Direction nationale de la Population a été désignée comme responsable, pour l’organisation des réunions statutaires (réunions de coordination du produit et les préparatifs de l’atelier de revue et de planification). C’est dans ce cadre que la DNP a organisé en 2023, deux réunions du produit en septembre et décembre 2024.

L’objectif général de ces réunions est de faire le point sur la situation des activités menées au cours des trimestres, les difficultés rencontrées, les leçons apprises et les perspectives.

A l’issu des réunion les recommandations suivantes ont été faite : (i) dissocier le PTA de l’ONDD à celui de la DNP ; (ii) assurer la communication entre l’ONDD et UNFPA avant la réalisation de ses activité ; (iii) envoyer les TDRs et budgets des activités à UNFPA dans les meilleur délai pour mieux préparer l’organisation des activités; (iv) inviter un cadre de UNFPA pour participer aux différentes activités de l’ONDD et de l’INSTAT; (v) tenir une réunion préparatoire dans les structures avant l’organisation de la réunion du produit ; (vi) ; faire participer les responsables et les gestionnaires des structures impliquées à la réunion de coordination du produit 5.

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